Questions générales

Venir parler à un professionnel est le premier pas vers le mieux être. C’est tout autre chose que de parler avec un ami ou un membre de sa famille. Bien préférable à ne parler qu’avec soi-même, ce qui  conduit souvent à « tourner en rond ». Je suis là pour vous écouter, vous guider dans l’exploration de votre pensée consciente et inconsciente. Cette démarche pourra vous permettre d’entendre ce que vous connaissez peu ou pas de vous-même ; de vaincre vos peurs et vos résistances et d’aller ainsi de l’avant sur le chemin de votre vie.

Le mieux serait de demander à un ou des proches auxquels vous faites confiance ou à votre médecin traitant s’ils ont une adresse à vous recommander. Quoiqu’il en soit, sachez qu’il est possible de rencontrer plusieurs thérapeutes avant d’en choisir un pour entamer une démarche. Chaque personne est singulière, autant le patient que le thérapeute. L’essentiel est que vous vous sentiez en confiance et « entendu ».

Lors de la première consultation nous aborderons ce sujet ensemble. Psychanalyse ou psychothérapie ? Les deux s’articulent de manière complexe à la psychologie.  Dans un premier temps il n’est pas nécessaire de mettre un titre sur la démarche. Ceci pourra se faire plus tard. L’important est d’abord d’avancer avec ce que vous êtes. De préciser vos souhaits. De faire connaissance avec vos symptômes.

J’essaie d’adapter le prix des séances en fonction du travail à faire et des possibilités de chaque patient. Avec moi, on peut parler de tout y compris de la question de l’argent.

Certaines mutuelles peuvent prendre en charge quelques consultations puisque je fais partie des thérapeutes reconnus par l’Agence Régionale de Santé.

N° ADELI : 71 93 0243 2

Il n’y a pas de remboursement possible par la Sécurité Sociale.

Le premier rendez-vous nous permettra de nous rencontrer et de savoir si nous pouvons cheminer ensemble.

Lors de cette séance généralement plus longue que les autres (j’adapte la durée en fonction de ce qui me semble nécessaire pour vous), j’écouterai les raisons qui vous ont conduit/e à venir me consulter. Qu’il s’agisse de mieux vous connaître, d’améliorer votre relation aux autres ; de sortir d’une dépression, d’un deuil ; de dépasser vos peurs ou vos angoisses ; de mettre fin à votre stress, de faire face à une souffrance au travail, à l’école  ou ailleurs, etc.

Nous parlerons de vous, de votre histoire personnelle, de la « crise » que vous pouvez traverser, des questions que vous vous posez, de votre attente concernant la démarche que vous vous apprêtez à faire et de qu’elle façon il est possible d’y répondre.

Je vous proposerai alors le cadre qui me semblera le mieux adapté aux  consultations suivantes : le rythme des séances, éventuellement  le créneau horaire qui pourrait vous convenir de façon régulière, le prix susceptible de s’adapter à votre budget. Je vous indiquerai les démarches à faire pour une éventuelle prise en charge par votre mutuelle puisque je fais partie des thérapeutes reconnus par l’Agence Régionale de Santé. Les consultations ne sont pas remboursées par la Sécurité Sociale.

Il est possible aussi que je vous oriente vers un autre thérapeute ou une institution si j’estime que cela peut être bénéfique pour vous.

Nous pourrons nous rencontrer plusieurs fois avant que vous preniez -ou non- la décision de vous engager dans la thérapie que je vous suggérerai parce qu’elle me semblera la plus adaptée pour vous.

Quelque soit votre choix, le travail sera essentiellement centré sur le fait de parler : apprendre à dire, aller au plus vrai, accepter de partager toute idée, même saugrenue, approcher peu à peu le jardin secret de vos rêves ; c’est une voie classique pour en arriver à résoudre les symptômes.

Un patient a toujours « des choses à dire » même s’il imagine le contraire parce que ces « choses là » sont la plupart du temps inconscientes et qu’il s’agit justement de les faire devenir conscientes !

Oui, bien sûr ! Je reçois des personnes de tous âges y compris des bébés. Dès lors qu’un malaise ou une difficulté est ressentie par l’enfant et/ou ses parents, il peut être utile de consulter un professionnel pour  demander conseil et de ne pas rester seul à « ruminer » ses doutes. Mieux vaut rencontrer un « psy » pour entendre que tout va bien plutôt que de prendre le risque de laisser des symptômes s’installer.

Les consultations peuvent se dérouler avec ou sans les parents selon les besoins et les situations.

Avant de venir au 1er rendez-vous, il est important d’expliquer à votre enfant -quelque soit son âge- que vous allez  rencontrer ensemble une dame dont le travail est d’aider les enfants et les adultes qui ont des chagrins, des peines, des soucis. Que si cette dame ne lui « plaît » pas, il ne sera pas obligé de retourner la voir.

Lors de la première consultation je demande aux parents et à l’enfant les raisons de leur visite. Nous  retraçons ensemble   l’histoire de vie de leur enfant, qu’il découvre souvent à ce moment là avec un grand intérêt. Il s’agit, entre autres, de repérer, des événements marquants qui auraient pu passer inaperçue. L’enfant a bien sûr « son mot à dire ». S’il n’en a pas la possibilité parce qu’il est trop jeune ou trop timide, par exemple, je lui proposerai de s’exprimer en dessinant. Un dessin « en dit autant » qu’une parole.

Si un seul des parents l’a accompagné, je demanderai à rencontrer l’autre parent afin que tout le monde soit en accord avec une éventuelle prise en charge ; à commencer par l’enfant qui se montre, la plupart du temps, soulagé par cette décision.

Selon son âge et ses possibilités,  je le rencontrerai ensuite seul ou accompagné de l’un et/ou l’autre parent, ménageant un temps d’échange en tête à tête avec  l’enfant pendant lequel celui-ci sera assuré que tout ce qu’il me confiera restera secret. C’est à cette condition que nous pourrons progresser vers une résolution de ses difficultés.

A la fin de chaque séance, je fais le point avec le jeune patient pour savoir s’il souhaite que nous reprenions rendez-vous et je fais part de la réponse à ses parents. Nous sommes généralement d’accord sur la nécessité de continuer ou non les séances. Les enfants savent ce qui est important pour eux.

Pour aller plus loin

La psychologie clinique est une formation universitaire qui réclame cinq années d’études et se conclut par l’obtention d’un DESS.

Elle a essentiellement  pour but de faire disparaître des symptômes ou de dépasser une situation de mal être.

Une cure psychanalytique permet au patient d’explorer son inconscient et de résoudre ainsi des conflits psychiques qui peuvent remonter à son enfance et conditionner son existence. C’est une démarche en profondeur destinée à « dénouer »  tout ce qui bloque nos énergies créatrices et à restaurer notre capacité à aimer, désirer, travailler.

Il existe aujourd’hui des psychothérapies de tous ordres. La première psychothérapie a été inventée par Freud ; elle était au départ psychanalytique. C’est celle que je pratique. Je l’accompagne parfois de séances de relaxation pour les patients trop stressés. L’expérience de la détente permet de restaurer les liens entre le corps et l’esprit.

La relaxation est une technique permettant d’abaisser le tonus musculaire par une détente physique qui  entraîne ensuite une détente mentale. Elle permet de lutter contre le stress, les tensions et la fatigue. Pratiquée avec un professionnel du psychisme elle devient thérapeutique ; le patient peut alors accepter plus volontiers de laisser librement se dérouler sa parole et accède ainsi plus facilement  à ses zones inconscientes.

Un(e) psychologue est une personne qui a fait cinq années d’études universitaires afin d’obtenir un DESS de psychologie clinique. Il/elle exerce en accord avec le code de déontologie des psychologues et psychothérapeutes.

Pour pouvoir « conduire » une cure psychanalytique il faut faire une ou plusieurs analyses personnelles. Faire en plus des « contrôles », c’est à dire travailler sur des « cas » avec des psychanalystes  plus chevronnés. Il est aussi fortement conseillé de s’investir dans des groupes ou  écoles de psychanalyse pour y travailler à la fois la technique et la théorie.

Je me conforme aux principes des codes d’éthique des psychanalystes qui respectent les principes fondamentaux des droits de la personnes et de sa dignité.

La plupart des psychothérapeutes sont également psychologues –comme je le suis moi-même- ou psychiatres ; leurs diplômes donnent accès à ce titre. Les autres professionnels doivent avoir validé une formation universitaire de 5 ans minimum ainsi que 5 mois de stage professionnel dans un établissement public ou privé pour être reconnus comme psychothérapeutes par les Agences Régionales de Santé. Chaque praticien peut utiliser des méthodes différentes ; il faut donc lui demander de préciser laquelle ou lesquelles il pratique. En ce qui me concerne, je pratique la psychothérapie analytique.

Médecin spécialisé en psychiatrie, il peut poser des diagnostics et prescrire. Il est avant tout habilité à traiter des maladies mentales graves telles que schizophrénie ou  psychose maniaco-dépressive, avec des médicaments. Il peut être consulté pour des troubles plus légers. Certains psychiatres, un petit nombre, ajoutent à la médication des rencontres de psychothérapie qu’ils assument eux-mêmes ou peuvent confier à d’autres professionnels. Les consultations sont couvertes par le régime de l’assurance maladie.

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